Pierre Coquand

 

 
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Un grand entraîneur : Pierre Coquand

Un jour monsieur Pierson nous a annoncé que nous allions avoir, au RUA,  le meilleur entraîneur de France, le capitaine du G.S.A.Hydra, le capitaine de l’équipe de France : Pierre Coquand.

Nous avons été flattés, nous avons mesuré notre chance et j’ai su d’avance, moi et bien d’autres, que nous étions d’un niveau qui n’intéresserait pas le plus grand joueur de l’équipe de France. Pourtant et même aujourd’hui, il faut lui rendre justice. Il ne nous a jamais fait comprendre combien nous étions des petits, des minables, face à lui. Il ne nous a jamais méprisés. Il a effectué son travail avec beaucoup de sérieux. Il expliquait avec gentillesse la façon d’obtenir une amélioration. Nous admirions l’étendue de son savoir, il restait modeste. Il relevait une balle difficile à deux mains et alors que nous restions bouche bée, il s’exclamait : «Regardez-moi, c’est très simple, essayez ! »

Il nous a appris le volley-ball mais il nous a appris aussi le comportement à adopter lorsque nous nous trouvions dans des situations d’un niveau un peu supérieur : Rester un peu humble et faire montre de générosité dans les conseils.

Il désirait nous faire partager un peu de sa gloire.  Nous avons eu au RUA pour nous faire travailler dans la bonne humeur, le plus grand joueur des années 50. Hélas nous avons passé peu de temps ensemble. Il a été rappelé par l’armée et a été muté du côté d’Aumale.

L’information, nous l’avons eue dans le RUA du mercredi 11 janvier 1956. Un article écrit à la première personne mais qui n’était pas signé. Donc le « je » nous présente ses vœux au nom de la section et informe : « L’entraînement est indispensable, c’est le vœu le plus cher de nos responsables. Je viens de dire responsable et non entraîneur. Car ici notre section n’est pas en veine de chance. Pierre Coquand dirigeait l’équipe en début de saison. Mais il est allé se perdre sur les plateaux aumaliens, délaissant cuissette, maillot et survêtement pour la tenue plus sévère du militaire. »

Nous avons suivi sa carrière, son mariage avec Jacqueline Legendre, Jacqueline dont le père avait été le médecin –petit de taille- de ma famille (donc mon médecin) pendant bien des années. Cabinet médical rue Aubert.

J’admirais secrètement Jacqueline devenue madame Coquand  lorsqu’elle participait à un match à Hydra. Elle portait sa main fermée en forme de poing sur son cœur et puis elle détendait le bras et frappait le ballon avec une force incroyable.

Les journaux locaux dont la Dépêche quotidienne avaient relaté le beau mariage avec force détails. Mariage qui ne fut qu’un feu de paille.

le volley du temps jadis

 

 

Gérard Stagliano nous raconte cet épisode qu'il a vécu lors d'une rencontre en métropole.

 

Sur la photo, debout, deuxième avec le numéro 3, Jean-Louis Veuve, il faisait partie de la première grande équipe d’Hydra. Cette grande équipe qui tourmentait tant les meilleures formations d’Alger et que René Brockly n’avait pas encore rejoint.

La Grande Faucheuse est passée. Jean-Louis Veuve nous a quittés après ce qu’on appelle pudiquement « une longue maladie ». Il avait, selon nos calculs, 79 ans. Il a pratiqué le foot-ball (peut-être au RUA puisque son entraîneur était Roger Couard), le hockey, le tennis et le volley au Groupement Sportif d’Alger - Hydra. Avocat au Barreau d’Alger, il s’était fixé professionnellement à Aix-en-Provence lorsque nous avons été chassés d’Algérie.

Cette photo de l'ASSE avec dans son sein deux ruaïstes qui étaient allés voir ailleurs : Alain Gallian et Claude Berget. Peu de temps après l'exode, Alain a été victime de la Grande Faucheuse. Je ne me souviens plus de Claude Berget. L'ai-je même connu ?

 

A la recherche d'une équipe perdue. Aidez-nous !
Gérard Stagliano a trouvé. Bravo et merci ! C'est l'équipe des Groupes Laïques et sur la photo, on peut même voir Pontillo. 
Pour répondre à la recherche d'une équipe perdue, les deux joueurs debouts les plus à gauche, sont Guy Campello et Pontillo l'arbitre et cette équipe devrait être
encore celle des Groupes Laïques que Pontillo présidait. La seule qu'il ait jamais fréquentée contrairement à Campello, aujourd'hui décédé, qui a été Saint-Eugènois grand teint avant d'aller faire un tour du côté de l'Olympique Côte Turquoise (O.C.T) en clair des Bains-Romains.

 


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