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Les Seniors du RUA
 

NOTRE EQUIPE
On aurait pu penser que le volley faisait bande à part.
Notre coach Révelin présente la particularité suivante : parfait joueur de rugby, dit-on, n’a plus qu’à manifester ses talents de volleyeur afin de mener notre équipe à une place plus enviable.

Menotti le capitaine. Je le voyais (moi et les autres cadets aussi) très baraqué, costaud, fort et plutôt grand. Lorsqu’il balançait, son service était dévastateur mais il avait comme nous, des jours avec et des jours sans.  Aucun joueur au RUA n’avait un service balancier qui passait toujours à cent pour cent.

  • Menotti : C’est la vieille figure. Il a vécu la gloire, il subit maintenant les défaites. Il tempête mais ne perd pas courage : l’espoir fait vivre.
  • Velsch : qui rien qu’à le regarder sur le terrain vous sape tout un moral.
  • Rochiccioli Pierre frère puîné : se montre irrésistible dans ses attaques, mais uniquement à l’entraînement.
  • Baletti dit Nono : par ses plongeons au moins spectaculaires et par ses attitudes de joueur blasé, reste un attrait sans cesse renouvelé.
  • Navarro : Homme d’affaire, marié, préfère nous ignorer un dimanche sur deux (nous sommes tellement gamins).
  • Rochiccioli Elie aîné : balançant son athlétique superstructure affecte un hautain mépris.
  • Grolleau Robert : beau joueur certes, mais tellement grossier, scandalisant à chaque match nos directeurs de jeu.
  • Sirven Jacques: l’esclave, il subit chaque dimanche tous les reproches, bien souvent à tort d’ailleurs, mais ne se décourage jamais. N’est-il pas le benjamin de l’équipe ?
  • Gassier Daniel enfin : joueur d’un indiscutable avenir, ne tardera pas à s’imposer lorsqu’il saura maîtriser son ardeur juvénile.

Voilà, avec un team si complet, le RUA va entamer son cinquième match avec un passif de quatre défaites. Ne désespérons pas, soyez persuadés que les jeunes mettront suffisamment d’amour propre pour conserver la place d’excellence que leurs aînés ont su gagner.(Signé : N.Z.)

Gérard Stagliano se souvient : "Autre anecdote de notre carrière de volleyeurs. Un jour, nous devions jouer contre le R.U.A dans la salle souterraine de l'A.S.S.M.A, ce devait être un samedi après-midi, on y arrive tout guilleret et on se déshabille, on se met en équipement et au moment de sortir sur le terrain, nos dirigeants nous font rerentrer dans le vestiaire pour une conférence impromptue de dernière minute. Voilà nous disent-ils le R.U.A est en mauvaise posture au classement et nous demande de les laisser gagner pour lui permettre de s'en sortir, une défaite de notre part ne portant pas à conséquence, nous avons accepté pour lui être agréable. On reste cois, interdits un moment, les autres ont accepté cette parodie, mais avec Marc, comme ce n'était pas le genre de la maison, on a préféré se rhabiller et partir avec nos fiancées respectives pour aller voir un film au Colisée, le cinéma proche de la salle de sports municipale."

Et il poursuit : "Autre chose, je ne sais pas si je te l'ai déjà envoyée mais voici une photo de moi, la plus moche de toutes, celle où je suis si grimaçant en défendant une balle avec les couleurs de l'A.S.S.M.A au cours du fameux match où j'avais remplacé Michel Sougnac pour gagner le G.S.A Hydra et devenir champion d'Alger. Ce n'est pas toi des fois, que l'on voit derrière avec les lunettes ?" Eh bien, oui, c'est bien moi, Marc Boronad, assis derrière.

 

Marc Stagliano (6) smashant avec l’A.S.S.M.A. (ou Mairie d’Alger) contre le R.U.A.  Je laisse les lecteurs identifier les deux Ruaistes ! Henri Bassas, oui et peut-être l’un des frères Rochiccioli Elie ou Pierre ? (Je n’ai jamais connu Henri Bassas et je ne le retrouve pas dans « mes » listes).

Les Municipaux sont de gauche à droite : Alain Asso (10), Marc Stagliano (6) Claude Ayache (4) et Michel Sougnac (14?).

Michel Sougnac J’ai demandé à Gérard Stagliano si je ne me trompais pas, qu’il confirme. Je revoyais un extraordinaire joueur qui balançait en se retournant, ou plutôt, en faisant avec son corps un demi-arc de cercle. Michel Sougnac ? Ma mère l’admirait, elle qui n’avait jamais joué au volley, au vrai volley. Mes parents me suivaient pour voir les grands matches au Foyer civique. Ah le bon temps !..

« Marc, oui, le service balancier mais surtout le smash balancier était bien l'apanage de Michel Sougnac. C'est lui, légèrement trop petit, qui en usait et en abusait même. Mais rassure-toi, en matière de service balancier le plus puissant, le plus dévastateur était celui de François Dujardin, le joueur du Racing Club de France et capitaine de l'équipe nationale, surtout qu'à l'époque nous étions tenus de défendre à deux mains, pas en manchettes. »

             

La Grande Faucheuse est passée !

"Gérard Stagliano nous a quittés lui aussi le 28 février 2017. Il m'avait beaucoup aidé à la rédaction du site du volley-ball à Alger ."

Guy Tillie, père de Laurent vient de nous apprendre le décès de Claude Rey survenu le 13 août 2015. Claude avait été un temps mon entraîneur au RUA et je le voyais souvent à La Madrague où mes parents avaient une villa. Je l'ai d'abord connu au RUA à l'époque où j'étais cadet puis junior et il jouait avec les seniors. Je pense qu'il avait 80 ans.

Gérard Sirven était beau, tout blond, la vie et les filles lui souriaient. Il faisait des études de médecine et il connaissait un certain succès.

Pour lui, à Alger, la vie semblait couler douce et tranquille. Bien éduqué, il s’exprimait avec aisance et était avenant.

Il a exercé en Corse et nous a quittés vers le début des années 90. Nous n’avons pu contacter son frère Georges et nous ne savons pas s’il a laissé des enfants. J’espérais, grâce à ce site, le retrouver et obtenir sa signature sur le Livre d’Or.

 

Un message de Gérard Stagliano. Voici : Je ne sais pas si tu l’as appris mais vers la fin du mois de février 2007, Jacky Ferrari est décédé à Cannes où il tenait le bar « Le Penalty » au boulevard de la République depuis qu’il avait raccroché lescrampons. Rappelons qu'il était de l'équipe du Havre A.C, premier club de Division 2 à avoir remporté la coupe de France.

Dans cette même équipe, il y avait les deux frères Bouchache ex-joueurs de l’A.S. Saint-Eugène. Ils avaient battu un club de Division 1, le F.C. Sochaux-Montbelliard, où évoluait un autre Algérois, Pierre Lubrano ex-Stade-Guyotvillois. Mais il avait ensuite signé à Cannes, il en était le capitaine quand l’A.S. Cannes, sous l’autorité de Charles Poesi, avait retrouvé la Division 1, en 1962 avec huit pieds-noirs sur onze et notamment un autre ruaïste : Baeza, mais aussi Estève, Amand, Bourguignon, Giner, etc. Il n’y avait que deux blacks, Papa Barrou et Yasanne aux avant-poste, leur premier match, au stade des Hespérides,contre la mythique équipe des Verts, avec Mekhoufi et Herbin, qui leur avait refilé un 8-1 mémorable en consternant le public. C’est l’Argentin Alberto Muro qui les entraînait à l’époque.


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