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Le Stade Leclerc
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Puis-je ouvrir là des parenthèses, parenthèses que m’offrent mes souvenirs ?
Voici : Parlant des athlètes, je désire noter que nous voyions parfois
Danièle Adreit qui avait battu le record
d’Alger des 60-mètres en 8 secondes et 2/10èmes. 8,2 direz-vous !
Seulement 8.2,
mais il faut replacer la course et le record à leur époque et dans leur
contexte. Pas de dopage.
Elle était la championne d’Alger des 60-mètres et
battait à chaque compétition les filles des Groupes Laïques (GLEA) encadrées par le couple Salvignol. Hélas, Danièle a pensé que
personne ne s’occupait d’elle correctement au RUA et elle est partie aux Groupes
Laïques.
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Quel
gain merveilleux pour André
Salvignol ! En junior elle est
devenue championne de France de 200 mètres.
Son frère
Gérard Adreit est-il
resté chez nous ? Il était un excellent coureur de
80 mètres.
Nous nous entraînions, respirant à
pleins poumons un air léger qui venait des Tagarins. Nous
regardions passer les athlètes, très sérieux,
un peu seuls et nous pensions aux chansons qu’ils allaient
entonner tout à l’heure, dans les vestiaires.
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J’ai trouvé cette photo du stade
Leclerc sur un numéro de l’Algérianiste.On
aperçoit les vestiaires et les gradins. Juste pour le
souvenir.
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Sur le RUA du 18 avril 1956, rubrique Athlétisme :
Nous
enlevons le challenge LECAL
(…) En sprint court, l’absence de Cassagne se fit
sentir. Quant au 250 m., nous n’avons pas encore pu remplacer Adreit. Ce même
Adreit a droit à toute notre reconnaissance car, ayant été frappé cruellement
par le décès de sa mère, il tint sa place au 100 m. junior où il se comporta
fort honorablement. Tous ses camarades du club s’associent à sa peine et m’ont
chargé de lui témoigner toute leur amitié en cette douloureuse circonstance.
Donc,
en avril 1956 Gérard Adreit n’avait pas suivi l’exemple de sa sœur Danièle et il était
toujours parmi nous.
La Grande Faucheuse est
passée.
Nos recherches concernant
le RUA nous révèlent parfois de bien tristes nouvelles. A Alger, en 1956,
Danièle et Gérard Adreit avaient vu partir leur mère terrassée par une
leucémie. A son tour Danièle nous quittait le 14 septembre 1980 et laissait
trois enfants. Quant à son frère, nous aurions tellement voulu qu’il signât
notre Livre d’or. Il habitait Bordeaux, il avait deux fils... Espoir de le retrouver.
Hélas, trop tard. Il s’est éteint en 2005.
Beaucoup d’entre-nous ont connu Charles Schiavo qui
fut recordman de France du 100 m. junior en 10.6 secondes. Il vient de nous
quitter à 79 ans et nous sommes le 5 février 2009. Information recueillie parMax Charbonnier, un proche de Charles.
Il faut donc rajouter :"André Salvignol des Groupes Laïques d'Etudes d'Alger nous a quittés le premier décembre 2011. Il avait 84 ans. Il s'était replié à Toulon où il a fait une très belle carrière dans l'athlétisme".
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Le
sport en équipe est plus drôle. Robert
Grolleau cachait
le ballon entre son dos nu et le maillot, se plaçait face à
nous et demandait, un peu désespéré, où
était le ballon que tout le monde attendait. Nono
Baletti faisait
gag sur gag à la façon de Louis de Funès et
jamais à court de plaisanteries. Velch
essuyait ses lunettes. Jacques Sirven nous
ramenait à la raison. Les frères Rochiccioli
Pierre et Elie,
avaient toujours un petit mot
d’encouragement pour les plus jeunes.
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Gérard stagliano nous commente cette photo envoyée par Jean Brua. "On avait joué au
stade des Tagarins, nous, le Lycée Bugeaud, avec de g. à d. accroupis :
Gilles Raoux, Jacques Rodineau, Faraud dont j'oublie le prénom, qui avait
émigré en Californie peu après, son père avait des Palmeraies dans le Sud,
Démétrius Destaing, aujourd'hui chirurgien-dentiste à Marseille, dit
Babeau, Alain Bellan, Marc et Gérard
Stagliano. Les 4 derniers de l'O.D.M
Debout : la Faculté des Lettres avec de g. à dr. : Moatti,
Jean-Louis Rodineau (devenu médecin par la suite), Jean Brua, René Trémège
(décédé, qui fut proviseur adjoint du Lycée Calmette de Nice), Chekli, José
Bou, dit L'Hidalgo. Et comme me le rappelait tout à l'heure Brua, on leur avait
servi une branlée aussi mémorable que cuisante. Au cas où ! C'est l'époque où
j'étais beau, sans ventre ni bourrelets. C'était en 19...12, je crois !"
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