|
Au début des années 50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Selon
Maurice Faglin, auteur du livre RUA,
voici la situation telle qu’elle est présentée
: « C’est au début des années
50 que le volley-ball, sport nouveau en Algérie, fit son
apparition au RUA. Jusqu’en 1953 notre section végétait,
occupant le plus souvent les dernières places. Elle
n’avait pas de stade d’entraînement, ni d’ organisation administrative.
Fort
heureusement ses deux premiers dirigeants, Pierson
et Buffin, sans titre que ceux de
bénévoles et dévoués, la tenaient à
bout de bras. Elle commença à montrer le bout du
nez en 1953 : elle se classait 4ème derrière
les trois grands : Hydra, Banques et Saint-Eugène.
|
|
|
|
Hydra
et les Banques allaient à la fin des années 1950
confirmer leur valeur en arrivant en finale du championnat de
France après avoir battu en ½ finales le Racing
Club de France et le Stade Français. Qui étaient
les joueurs du RUA à cette date? Menotti,
Farge, Venys,
Navarro, Poggi,
Berger, en principe le 6 majeur de
base, aidés par Baletti,
Kespi, Dumazer,
Sémidor, Lenouvel.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Il
y avait depuis 1952 une équipe de cadets, une équipe
de juniors et une équipe de réserve. Il y eut
ensuite à partir de 1953 une équipe féminine
formée de mesdemoiselles Alexandre,
Brilloit, Mraz,
Pélissier, Sanetez,
Souchon et Tur.
»
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
On joue aux Deux-Moulins contre le R.C Trésor, les Impôts, j'ai déjà attaqué et je retombe alors que le contre tente de se mettre en place et la balle est passée, même si elle a été touchée. De mon côté en dehors de moi, on distingue le nez de Louis dit Zizou, mon passeur, et Michel Disiena. De l'autre côté du filet, il y a Gélabert avec lunettes derrière le contre, il nous a quittés il y a quelques années des suites d'une longue maladie, Arneodo (jambes écartées) qui est encore le trésorier de la Ligue Côte d'Azur de Volley-ball aujourd'hui, et le troisième que je ne peux nommer. Par contre je connais à peu près tous les spectateurs et notamment le blondinet près du poteau, Jean-Pierre Bellan, le frère d'Alain, notre numéro 4, tous deux fils du président Pierre Bellan de l'O.D.M et derrière moi en manteau sombre et pull noir, Ahmed Kherbiche, un copain et voisin qui a fait Cherchell avec moi et nous avons été officiers tous les deux. Lui a bénéficié d'une dérogation, il s'était engagé dans le Génie, mais n'ayant jamais fait d'études, on l'a ensuite versé dans l'Infanterie pour que, Magrébin, il puisse devenir officier, alors que dans le génie, il fallait être pointu en Maths !
|
|
Gérard Stagliano avec son jumeau Marc comme acteur principal. Ils jouaient tous les deux encore à Bialès contre Hydra en coupe Gavaronne. Les lecteurs reconnaitront l'endroit.
|
Le volley-ball
algérois s'était finalement bien reclassé en métropole. Notons la présence de
Gérard et de Marc Stagliano à A.S. Cannes. Quant à Alain Bellan, il jouait au Racing Club de France et Georges
Wassong à Asnières où il a été deux fois (avec son équipe bien sûr), champion
de France. Alain Gallian était au Stade Marseillais Université Club avec
l'Oranais Fred Arroyo. Puis-je donner,
dans mon élan, la composition de l'équipe nationale de 1956. Je la mentionne à l'intention de tous les
passionnés de volley de cette grande époque où nous allions voir jouer nos
« vedettes » au Foyer civique. Mes parents m'accompagnaient et
avaient appris toutes les règles du jeu. Ils ne voyaient pas toujours les
doigts sur le filet, le ballon qui frôlait le filet et ils pestaient contre
l'arbitre qui lui, remarquait les fautes, tout comme moi.
Gérard Stagliano nous raconte : "Je suis tombé sur cette photo où l'on voit Georges Plâtre, le président de la
Ligue d'Alger de volley-ball, me remettre une coupe dont je ne me
souviens pas. Mais il semble bien que nous sommes dans la grande salle
de la Grande Terrasse, qui nous servait de vestiaire et aussi de salle
de réunion car il y a tout l'état-major de l'O.D.M autour et notamment
un seul œil de Pierre Bellan, notre unique président, juste derrière
Plâtre ! Et je suis encore jeune, chevelu et mince… au-dessus de ma tête il y a Serror, un arbitre qui avait fini par signer à l'O.D.M
dont il n'était pas originaire, et mon père assis sous lui."
|
Vous reconnaîtrez sur le premier cliché de g. à d. : Marc Stagliano (3), Alain Gallian (7) masqué, Gérard Stagliano (4) et Georges Wassong (2). Maintenant si quelqu'un nous dit qui est le joueur de l'ASSMA à lunettes, il nous rendra un fieffé service.
|
Sur l’autre photo, nous dit Gérard Stagliano, je n'y suis pas. Je n'y suis pas, et il y a en plus Michel Sougnac qui fait un numéro d'équilibriste pour ne pas franchir la ligne. Vous reconnaîtrez sur ce second cliché, toujours de g. à d. Alain Bellan (1) en défense,Georges Wassong (2) partiellement masqué par les mains d'Alain, Alain Gallian (7) et Henri Nivière dit Kinoche (6).
|
La sélection seniors d'Alger en 1950 avec accroupis de g. à d. : Sougnac, Coquand,Pasqualini, Barre, Trojani. Et debout de g. à d. : Navarro (Selon les dates, il était encore au RUA), Ould Moussa, Laverhne, Brockly, Paoletti et Georges Gess.
Selection Juniors d'Alger en 1959. J'étais à l'armée, en Kabylie et je
ne pouvais plus suivre l'évolution du volley chez nous. Le joueur de gauche, les
genoux serrés, c'est Ferkioui. Celui qui reprend la balle de façon acrobatique,
Jacky Moynier du RUA. Ferkioui en cette année 1959, le 20 septembre, allait
fêter ses 19 ans. Un autre commentaire nous fait savoir que Mustapha Ferkioui
était appelé Mouton en raison de ses cheveux frisés, à Belcourt. Son père, très
estimé dans le quartier, faisait partie de la clique (musique). La famille
Ferkioui était complètement assimilée aux familles européennes. Qu'est-elle
devenue ? Mouton s'appelle aujourd'hui Gérard et il est presque tout de suite
rentré en France. Sa place était parmi nous. C'est pareil pour le fils d'Ould
Moussa.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Copyright (c) 2005-2007 " Deux @ ". Tous droits réservés.
|