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Ces licences, ces quelques morceaux de carton
léger, représentent une fortune, une fortune qui ne vaut sans doute que pour moi. Très vite mon esprit vagabonde et je retrouve le
parfum des stades, l’odeur de nos sacs de sport dans lesquels nous rangions nos survêtements
ou l’odeur âcre des temps de sécheresse sur les terrains dès le mois de mai. Sensation de
soif et de gorge irritée. Depuis quarante-quatre ans, je construis mon
palais des mille et une nuits à l’aide de gravures ou encore de photos, de récits, de
documents divers. Une collection hétéroclite qui n’a pas de nom et dans laquelle je suis le seul à
circuler.
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Gérard Stagliano nous précise : "Indépendamment d'Alain Gallian et de Claude Berget, ruaistes grand teint
qui sont venus nous rejoindre au moins à l'ASSE sinon à l'ODM. À ce propos, je
crois me souvenir que le père d'Alain, qui avait une grosse affaire à Oran,
alors que sa mère était notre chirurgien-dentiste à Alger, en avait été si content qu'un samedi soir, en déplacement
sous le Murdjadjo, ils nous avait invités au restaurant et nous y avons, toute
l'équipe, mangé de succulents rougets notamment. Indépendamment donc de ces
deux ruaistes, un troisième était venu signer à l'ODM, ce devait donc être le premier
des trois à sauter le pas. C'est Yves Journet, mais son niveau n'était pas
suffisant pour qu'il figurât dans l'équipe fanion. Il était aussi gaucher que
Claude Berget. Et nous le voyons aujourd'hui encore, il habite à Cannes La
Bocca, et son père avait été un arbitre de volley-ball qui nous a arbitrés
plusieurs fois même si les Pontillo et autres Belmonte (l'Oranais) lui étaient
nettement supérieurs."
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