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Pour la saison 1956/1957 chez les cadets nés en 1939/1940 il est resté de l’ancienne équipe Gastaud qui est devenu capitaine,
Brémond et Jacques L’Hermitte.
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J’ai continué l’entraînement avec eux mais je n’avais plus l’âge des
cadets. Hugues n’était plus là, ni Gérard Bertrand. Lorsque nous
regardons la photo et la liste des juniors de l’année 1958, il ne reste plus
qu’un seul garçon de l’ancienne équipe cadette : Jacques L’Hermitte.
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J’écris son nom avec plaisir
parce qu’il a toujours été un parfait coéquipier, correct, poli, discret. Les
autres avaient vieilli.
La relève est arrivée chez les cadets. Des noms :
Marc Lafaurie, Moynier, Curutchet et le
regretté Alain Gallian.
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J’invite les cadets des années 50 à prendre
contact avec moi, avec nous, (nous les anciens du RUA) et à laisser un
mot sur le livre d’or. Les juniors, les seniors seront aussi les bienvenus.
Qu’êtes-vous donc devenus ? Nous pouvons imaginer que vous avez assuré une
nombreuse descendance et que dans les rues de Marseille, d’Aix-en-Provence, de
la banlieue parisienne….Une ribambelle de petits Gastaud, Brémond, Hugues, Bertrand ont couru dans
les jardins publics et se sont chamaillés pendant les années 60 et 70, ces
années où les « cadets » du RUA se sont multipliés parce que l’âge des
responsabilités était arrivé.
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J’ai eu deux filles. L’une, Isabelle, a fait du piano son
sport favori et elle est aujourd’hui pianiste professionnelle et l’autre, Stéphanie, a
pratiqué la danse classique, à un bon niveau mais pour le
plaisir. |
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Isabelle Fleur a commencé le piano avant l’âge de
six ans et elle a travaillé quotidiennement deux heures jusqu’au bac F11 et
puis la cadence est passée à huit heures par jour. Elle répète: « Il
n’y a ni secret ni méthode miracle. L’interprétation et la sensibilité partent
du cœur, soit, mais il faut d’abord travailler sa technique.
Beringer,
Czerny et encore des pages et des pages de Czerny.
Le travail, le travail, le travail…»
Chanteuse lyrique, elle a été l’élève de
Mady Mesplé puis son assistante au conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés.
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Stéphanie
a pratiqué la danse à un bon niveau mais n’a pas brûlé les planches du Palais
Garnier.
Elle a très vite été passionnée par
les langues étrangères et déjà au lycée, essayait de parler anglais, allemand,
espagnol avec ses parents. Elle y parvenait parce qu’elle avait de l’aisance.
Dans le supérieur, elle a choisi Langues appliquées (Erasmus) et a préparé
son DEUG à Cadix. Elle a refusé de faire carrière dans l’aviation en raison des
horaires atroces. « Mes parents m’ont guérie », soupire-t-elle.
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