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« A la fin de l’aller, c'est-à-dire en
décembre, notre première équipe que Velsh et Drouet avaient rejointe, avait
remporté quatre victoires sur les neuf jouées et semblait en progrès.
Il y eut
notamment le 07 février 1954 une rencontre de Coupe contre la BNCI qui faillit
se terminer par une énorme surprise. Alors que les deux matches de championnat,
aller et retour, s’étaient soldés par deux défaites en trois sets, on vit un RUA
déchaîné, enlever le premier set, avoir une balle de set au
second, la perdre malheureusement.
Sans doute usés par leur acharnement à
défendre chaque ballon chaud, nos volleyeurs perdaient les deux derniers
sets.
Ce jour là, bien dirigés de la touche
par Raymond Révelin, joueur d’expérience, Bachir, Nemo, Menotti, Berger, Sirven
et Pierre Rocchiccioli avaient prouvé leurs progrès.
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Malheureusement ces progrès ne
furent pas confirmés et à la fin de la saison, le RUA occupait la huitième
place devant le RCT et l’ASSMA neuf et dixième. Ces deux équipes ayant été
battues en matches de barrages par les deux premiers de la division inférieure,
nous devions, à notre tour, disputer contre le troisième de cette division deux
rencontres à risque. L’ASPTT était
notre adversaire, d’abord le jeudi 27
mai puis le dimanche 30. Bien dirigés par Buffin et Révelin, nos volleyeurs
Ménotti, Vénys, Baletti, Berger, Velsh, Poggi, Grolleau, Rocchiccioli et
Sirven, sans trop de mal, gagnaient ces deux rencontres.
A l’intersaison tous nos joueurs ayant
renouvelé leur licence – à l’exception de Vénys et de Berger, il semblait que
pareille mésaventure ne pouvait plus nous arriver. Ce fut pire puisque sur les
dix-huit rencontres de championnat, dix-sept allaient se terminer par des
défaites.
Notre seul succès se situa le 24 avril
1955. »
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Si je relis ma prose publiée
dans le RUA, il y a 50 ans, je trouve : «Que
nos dirigeants ne nous en veuillent pas trop si nous nous comportons si mal
depuis quelque temps, car, contrairement à ce que l’on pourrait croire, nous
jouons tous avec cœur, essayant toujours de bien faire, défendant avec le même
courage, nos couleurs, bien plus brillantes en volley les années précédentes et
qui sont marquées actuellement d’une noire malchance ». Je
n’osais pas désigner des adversaires plus rapides, trop forts pour nous
et préférer parler de « noire malchance ». J’allais avoir 17 ans.
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