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Et
puis, un jour, j’ai décidé d’être
un peu plus sérieux et d’apprendre à jouer au
volley. J’avais l’âge de pratiquer un sport
avec une certaine assiduité. C’est un besoin chez
les adolescents : le goût de se dépenser et de
respirer à pleins poumons et peut-être le aussi goût
de la compétition.
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Dans
ma famille, il n’y avait qu’un seul club à
fréquenter, à encourager, à aimer : Le RUA.
Mes parents étaient de fervents supporters du RUA et ils
me parlaient d’un grand joueur de foot-ball nommé
Couard, un très grand joueur
auquel la Revue Algérianiste a consacré un article
intéressant.
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Dès
le premier entraînement, j’avais tout faux. Il
fallait toucher la balle sans « porter »
c’est à dire sans que la paume de la main entre en
contact avec le ballon. Facile. Plus difficile fut de jouer
sans faire de « manchettes » :
Renvoyer la balle avec le coude, avec les mains jointes, le
poing.
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Non,
pas interdite la manchette mais c’était du volley de
bas étage.
Il valait mieux avancer d’un pas,
lancer la jambe droite et se laisser tomber sur les fesses, les
mains au-dessus du visage et renvoyer la balle des deux mains. Il
fallait réceptionner le ballon des deux mains. C’était
le volley des années 50.
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A la rentrée des classes de 1953, je me suis donc rendu à la Maison des Etudiants, Boulevard Baudin, j'ai payé ma cotisation, j'ai signé.
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